Apprendre l’ALLEMAND: par où commencer quand on est intermédiaire
Vous voulez vous remettre à l’allemand, mais vos dernières leçons remontent au collège ou au lycée ? Vous n’avez pas eu l’occasion de pratiquer plusieurs années ? Ou vous avez juste décroché à un moment, car vous n’aviez pas l’impression de progresser ?
Ou, tout simplement, vous suivez des cours ou une méthode et souhaitez les/l’approfondir? Tout d’abord, félicitations : il n’est pas toujours facile de se replonger dans l’apprentissage d’une langue, surtout quand on a déjà été découragé une fois, mais si vous lisez ces mots, c’est que vous (re-)commencez bien : il suffit de faire preuve de rigueur, et de trouver la bonne stratégie à adopter pour que cette fois l’allemand ne vous échappe plus !
Cet article vous aidera à trouver tout ce que dont vous aurez besoin (méthodes, ressources, cours en ligne avec clic-campus.fr, applications, etc.) pour raviver vos bases de connaissances de l’allemand, et les développer jusqu’à atteindre une position confortable dans laquelle vous pourrez lire, échanger et communiquer en allemand sans difficultés !
Qu’est-ce qu’être intermédiaire ?
Tout d’abord, il est important de savoir situer votre niveau.
Si les notions de cas, de déclinaisons (nominatif, accusatif génitif, datif), de genres (masculin, féminin, neutre), de propositions subordonnées (avec les conjonctions weil, ob, etc.) vous sont familières, et si vous pouvez lire des textes ou entendre des enregistrements en allemand et en saisir le sens global (sans nécessairement tout comprendre), alors vous pouvez vous situer dans la catégorie d’intermédiaire.
Il ne s’agit pas de tout avoir en mémoire de manière exacte et précise, mais en tout cas de savoir d’avoir des bases assez solides pour pouvoir approfondir les points qui vous font défaut, et combler vos lacunes.
Évaluez votre niveau et vos lacunes et complétez vos connaissances
En effet, à partir du moment où vous avez des rudiments de grammaire allemande ou que vous pouvez comprendre l’essentiel d’un texte, oral ou écrit, vous devriez aussi être capables de repérer vos lacunes pour les combler.
Commencez par exemple à vous « remettre dans le bain » via des applications et des entraînements quotidiens, comme ceux proposés par Duolinguo par exemple.
Puis, progressivement, remettez-vous à lire et à écouter l’allemand à travers des sujets que vous avez déjà abordés une fois, même si c’était il y a longtemps. Par exemple, si vous vous souvenez avoir suivi un cours sur les transports, essayez de trouver un dialogue sur internet avec pour sujet « les déplacements, les transports en commun », etc.
Ou même de vous connecter à la page de la ligne de chemins de fer allemande (DB: Deutsche Bahn) pour voir ce que vous comprenez. Cherchez des sources allemandes et pratiques, car vos connaissances de la langue doivent pouvoir vous aider dans les différentes situations de la vie courante.
Lisez aussi des livres bilingues, surtout si c’est plutôt le vocabulaire qui vous fait défaut, et notez bien les nouveaux mots que vous apprendrez, avec leur genre !
À partir de premiers supports, essayez d’analyser les points que vous devez revoir ou approfondir. Une connaissance des termes grammaticaux sera un grand avantage puisque vous saurez directement comment effectuer les recherches sur internet ou dans des livres de grammaire pour les approfondir.
Les méthodes comme Assimil sont très utiles pour vous remettre à niveau : à partir de dialogues, les différents points de grammaire sont abordés.
De même, les articles que nous proposons vous permettent de compléter l’acquisition du vocabulaire relatif à un sujet en vous donnant directement les points de grammaire à connaître pour s’exprimer correctement à propos de ce même sujet.
Pour évaluer votre niveau d’allemand, on vous conseille de chercher des supports relatifs à des sujets que vous connaissez déjà dans votre langue maternelle. Si vous vous intéressez de près à la politique, lisez les articles de Zeit ou de Spiegel en ligne.
Tentez d’abord de saisir le sens de l’article dans sa globalité, puis approfondissez chaque point avec un dictionnaire ou en faisant des recherches sur internet. Si l’exercice vous paraît trop fastidieux, alors soyez indulgent et baissez d’un ou plusieurs niveaux.
N’hésitez pas à chercher des vidéos faites par des natifs pour débutants (en tapant par exemple dans Youtube (« Politik für anfänger »). Allez-y progressivement ! Et faites-en un peu chaque jour pour ne pas vous submerger de trop de nouvelles informations qui vous dégouteront – peut être une nouvelle fois – de l’allemand !
Après avoir jonglé entre les supports, les niveaux, et évalué vos connaissances, établissez un programme d’apprentissage.
Trouvez votre méthode et élaborez votre stratégie d’apprentissage
Si vous avez arrêté d’étudier l’allemand à un moment, demandez-vous pourquoi : était-ce par manque d’intérêt pour la langue ? Était-ce simplement parce qu’après le lycée ou la fac, l’occasion ne s’est plus présentée d’apprendre l’allemand ?
Peut-être aussi que vous n’accrochiez pas avec les méthodes que l’on vous proposait. Souvent, l’aspect très théorique et scolaire par lequel on aborde une langue à l’école peut repousser plus d’un apprenant, qui a besoin d’en faire un élément vivant, un élément d’ouverture au monde et non de fermeture sur des livres !
Remettez bien en question la manière dont on vous l’a enseigné avant de rejeter le sujet en lui-même.
Ce n’est pas parce qu’une méthode ne vous a pas convenu que vous n’en trouverez pas une meilleure pour vous. Chaque langue revêt un aspect personnel, et vous devez vous approprier le processus d’apprentissage autant que la langue elle-même.
Si vous trouvez que vous comprenez bien l’essentiel de ce que vous lisez, et que vous retrouvez sans problème les points à retravailler et que vous pouvez parfaitement progresser de manière autonome, alors constituez-vous une liste de sites et d’ouvrages qui vous parlent, après en avoir consulté plusieurs sur internet comme en librairie.
Attention cependant, le fait de travailler seul vous prive souvent du meilleur aspect de la langue : celui d’être un moyen de communication et d’échanges.
Essayez de mettre vos progrès en pratique en rencontrant des germanophones, via les réseaux sociaux, les instituts de langues, les bibliothèques qui ont un rayon de langues étrangères et pourront parfois vous diriger vers des ateliers de pratique, ou, au mieux, en voyageant en Allemagne et en rencontrant un maximum de personnes !
N’hésitez pas à rechercher, sur les forums ou dans des blogs, des témoignages d’autodidactes, qui partagent souvent différentes méthodes d’apprentissage en autonomie.
Essayez plusieurs techniques de mémorisation que l’on vous propose (listes de mots, phrases entières, moyens mémo-techniques, etc.) et trouvez celle qui vous convient le mieux.
N’hésitez pas à prendre le temps nécessaire pour essayer différentes méthodes et trouver celle qui vous correspond.
Si toutefois vous n’êtes pas sûr de vos méthodes, que vous avez du mal à trouver un bon rythme et la rigueur nécessaires pour progresser, alors n’hésitez pas à vous faire aider par un professeur de votre ville (via Acadomia, l’institut Geothe, etc.) ou en ligne par exemple.
Des sites comme Superprof vous permettront de trouver un professeur qui, via un enseignement À distance, vous assureront un accompagnement personnalisé et professionnel.
Sur clic-campus.fr, la plupart des professeurs sont natifs de pays germanophones, mais parlent aussi français, et pourront donc échanger avec vous en allemand mais aussi vous corriger en français si besoin!
Ce genre d’options est vivement recommandée, notamment parce qu’elle vous impose une certaine discipline et une rigueur dans l’apprentissage, mais aussi parce qu’elle vous empêche de négliger des erreurs qui peuvent passer inaperçues assez facilement.
Ne pensez jamais avoir fait le tour d’une question.
Évidemment, il y a des points que vous pouvez maîtriser. Mais il y en a aussi que vous pensez maîtriser, et ça peut ne pas être le cas, surtout si vos cours d’allemand remontent à un passé plus ou moins lointain.
N’hésitez pas à re-parcourir des articles de grammaire en ligne, ou des livres d’allemand, même ceux du collège. L’allemand, comme le français, a ses règles et ses exceptions, ses particularités et ses détails qu’il est toujours utile de connaître.
Variez les sources d’informations : si vous avez consulté l’article sur les adverbes de lieux sur un site, n’hésitez pas à consulter celui que propose un autre site, un autre livre, etc.
Les rédacteurs peuvent parfois passer à côté de certains points, ou en négliger d’autres, et certaines explications vous parleront parfois mieux que d’autres.
D’autant plus qu’il y a une multitude de manières d’aborder un sujet ! Dans les articles que nous proposons, nous essayons par exemple de compléter chaque fiche de vocabulaire par des articles de grammaire et des mises en pratique dans des dialogues.
Ne négligez aucun support, et tentez de vous donner les leçons les plus complètes possibles !
Pratiquez !
On ne le dira jamais assez, mais l’allemand se pratique. Comme toute autre langue vivante, c’est un moyen d’échange porteur d’une culture.
Alors regardez la télé allemande, partez en vacances, en stage, en Erasmus dans un pays germanophone, ou trouvez simplement des expatriés allemands près de chez vous, et proposez leur de les aider en français contre un peu de pratique de votre allemand.
Vous nouerez ainsi de nouveaux liens et rendrez votre apprentissage beaucoup plus agréable.
S’il se trouve un institut Goethe dans votre ville, on vous conseille vivement de vous y rendre et de consulter l’offre de ressources, de formations, et d’activités qui y sont proposée !
Vous y rencontrerez probablement des personnes de pays germanophones, mais aussi d’autres apprenants de l’allemand avec qui échanger sur des méthodes, des supports, des ressources, et avec qui vous entraîner à parler.
Rendez votre apprentissage le plus amusant et le plus agréable possible, et parlez le plus possible, sans avoir peur de vous tromper !
Votre interlocuteur appréciera toujours vos efforts, même s’il peut ne pas toujours vous comprendre. Mais surtout, n’oubliez pas qu’une langue, tout comme la culture d’un pays, se vivent !